L'autre jour, je vous ai parlé de ma mère sans qui je ne serai pas là aujourd'hui.
Mais ma vie, je la dois aussi à l'homme de ma vie. . . Mon père.
Je sais, je ne suis pas objective, mais c'est le plus fort, le plus gentil, le meilleur papa au monde.
C'est normal, c'est le mien.
J'ai beaucoup de points communs avec lui, physiques bien sûr (ses paluches comme dit ma mère) mais aussi "psychologiques".
On a beaucoup de mal à parler tous les deux mais quand on est partis, on y arrive beaucoup mieux.
Je me souviens des voyages en camion que je faisais lorsqu'il était routier.
Je n'ai jamais eu de mal à me lever pour partir avec lui bien que je ne sois pas matinale. Il était mon exemple.
Je voulais faire comme lui, être routière, pompier. . .
La seule chose que je n'ai jamais voulu faire comme lui, c'est de m'occuper de ses vaches. Il en a pris des fous rires à cause où grâce à moi, enfin, il en rigole maintenant mais sur le coup, je l'exaspérais plus qu'autre chose. . .
Aujourd'hui, après de nombreuses années, on s'est enfin dit qu'on s'aimait.
Je lui redis encore : Tu es le papa le plus génial, je t'aime papa.